D'Broej-er van de week: Martine

Le D'Broej-ard de la semaine s'appelle Martine. Elle est depuis des années le moteur administratif de D'Broej. 

Nom: Martine
Age:  56 ans
Fonction: collaboratrice administrative
Maison de Jeunes: « D’Broej Centrale »
Commune: Zele et Molenbeek 
Chanson préférée du moment : Everybody's Talkin' de Harry Nilsson

Raisons pour laquelle tu es chez D’Broej
À la base j’étais dans l’enseignement, puis je voulais changer de métier. Je craignais d’abord de ne pas trouver de travail à cause de mon âge. À ce moment-là j’avais 49 ans.  L’annonce de D’Broej m’avait intéressé et c’est ainsi que j’ai eu la chance d’atterrir ici. Le fait que ce soit une association qui s’occupe des jeunes fragilisés m’avait stimulé à postuler pour ce job. J’ai toujours aimé travailler avec les jeunes et j’aimerai encore apporter quelque chose. C’est pour cela que mon métier me plaît. Je ne côtoie pas les jeunes directement, mais si je fais bien mon boulot administratif, je permets à mes collègues de bien faire leur travail. C’est important pour moi qu’on donne beaucoup d’attention et de possibilités aux jeunes.

Plus beau moment
Les moments festifs où tous les collègues sont présents. Ce sont mes moments préférés.

Faux clichés
“Molenbeek est une commune dangereuse” est un cliché que je trouve absurde. Partout à Bruxelles il y a des places qui sont un peu plus dangereuses. À Molenbeek il y a des endroits où il faut faire plus attention le soir, mais c’est aussi le cas pour par exemple Anderlecht, Schaerbeek etc. J’aimerai contredire que Molenbeek en soit est une commune dangereuse. C’e n’est pas parce que certaines personnes issues d’un certain quartier commettent un crime, qu’il faut stigmatiser le quartier.    

Place to be
J’aime beaucoup le marché du jeudi. Ce qui me plaît aussi à Molenbeek, c’est la Chaussée de Gand. J’aime ses couleurs, le fait que tout soit à petit prix. Pour quelqu’un qui aime les foulards et écharpes, comme moi, c’est véritablement the place to be.

Meilleur endroit pour manger
Chez Karim au Palais de Balkis. C’est près d'Etangs Noirs. C’est un petit restaurant bio.

Héro
Celles qui pour moi sont des héroïnes, sont les femmes du tiers-monde que je vois à la télé. Elles vont chercher de l’eau avec des bacs, agissent pour survivre et restent sur pied durant les situations compliquées.  Je trouve cela fantastique. Ici nous sommes trop gâtés pour vivre de cette façon.  C’est inimaginable pour moi de devoir aller chercher de l’eau. Je vois des femmes, qui jour après jour, avec le peu que leur terre leur apporte, continuent à cuisiner pour leur famille. Ce sont des gens qui font silencieusement ce qu’il faut faire afin que les autres puissent avancer. Pour moi, ce sont elles les véritables héroïnes.